COSMETIC VALLEY : UN PÔLE D'EFFICACITÉ, DE RÉUSSITE ET D'AVENIR
Communiqué de Marc-Antoine JAMET
Président du Pôle de compétitivité
La Cosmetic Valley est, depuis 2014, chargée par l’Etat de coordonner et de structurer la filière cosmétique française, afin de la rendre unifiée et plus visible à l’international.
A l’occasion de l’Assemblée générale 2015 qui s’est tenue le 30 juin au Château de Blois, Marc-Antoine Jamet, Président du Pôle de la Cosmetic Valley, a présenté les premiers résultats de cette stratégie déployée depuis un an.
Aperçu, en 13 points, d’un Pôle de compétitivité qui réussit.
1) Un périmètre qui s’élargit. Implantée en régions Centre Val-de-Loire, Haute-Normandie et Ile-de-France, la Cosmetic Valley a signé trois nouveaux partenariats scientifiques et industriels avec l’Aisne (deuxième centre de production), l’Aquitaine (spécialiste de la lipochimie) et le Limousin (engagé dans l’éco-extraction circulaire). Un rapprochement avec le Pôle PASS de Grasse autour des arômes, des saveurs et des senteurs, est en train de s’opérer. La Pôle coopère avec la FEBEA, la Société française de cosmétologie et la Société française des parfumeurs de façon étroite.
2) Un réseau d’adhérents toujours plus nourri. Le nombre d’adhérents de la Cosmetic Valley a été multiplié par dix en 10 ans. Composé de 40 membres en 2004, il a franchi en 2015 la barre des 400 entreprises adhérentes. Sur les seuls 12 derniers mois, 50 nouvelles entreprises ont adhéré au Pôle.Le pôle de compétitivité fédère, dans ses activités au quotidien, au-delà de ses membres, 800 entreprises de la filière Beauté qui forme un éco-système, véritable tissu industriel à l’allemande.
3) Des « domaines d’excellence stratégique territoriale » (DEST) pour valoriser la spécificité industrielle de chaque région. L’attractivité des territoires est au cœur de la stratégie de la Cosmetic Valley. Structurée autour des DEST – Formulation à Orléans, Olfaction autour de l’ISIPCA à Versailles, Cosmécatronique à Argenteuil,Emballage et Sécurité sur le territoire Seine-Eure, Logistique et Supply chain à Evreux, Microbiologie Peptides et chimie fine à Rouen, Sécurité et Bien-être au travail à Blois, Sensoriel à Tours, Lipochimie en Aquitaine, Bioproduction en Limousin, etc. – cette stratégie se concrétise par le lancement de projets de recherche, de congrès et de plateformes technologiques dédiés qui permettent d’identifier et de valoriser le savoir-faire de chaque région du pôle. Plusieurs nouvelles plateformes technologiques ont été lancées ces derniers mois : « Cosmétomique » en Ile-de-France dont le premier « open lab » spécialisé dans la Caractérisation et l’Optimisation des produits a ouvert à Cergy Pontoise, « Certesens », Centre d\'Etudes et de Recherches sur les TEchnologies du SENSoriel, à Tours, « Cosmétolab », autour d’Evreux, premier pilote industriel de traitement et de conditionnement de cosmétiques sans conservateur.
4) Un modèle économique efficient. Si l’Etat et les collectivités locales parient de plus en plus, ce qui est décisif, sur l’impact économique stratégique de la filière cosmétique, deuxième contributrice à la balance commerciale de la France et créatrice de valeur et d’emplois, le modèle économique de la Cosmetic Valley est assuré à plus de 50% par des fonds privés. Cette part augmente chaque année. C’est un gage de dynamisme et d’usage raisonné des deniers publics.
5) La cosmétique reconnue comme une discipline scientifique à part entière. Afin de fonder une assise scientifique nationale aux sciences cosmétiques, ce qui est un combat et un résultat de la Cosmetic Valley, d’importants projets structurants ont vu le jour en 2015. Lancé le 1er janvier 2015 par le CNRS, le Groupement de Recherche (GDR) « Cosm’actifs » fédère autour de l’Université d’Orléans 48 équipes de recherche nationales travaillant sur les enjeux de la recherche en cosmétique, autour de quatre axes : le sourcing, la formulation, les modèles biologiques et la sécurité. Le CNRS initie ainsi pour la première fois une dynamique de Recherche dédié à la cosmétique. Un second GDR, « O3 » (Odorat, odeurs, Olfaction) est animé par l’Université de Nice. Par ailleurs, financé par la région Centre-Val de Loire et doté d’un budget de 20 millions d’euros sur cinq ans, porté par l’Université d’Orléans, le programme « Cosmétosciences » prévoit l’accompagnement des doctorants. Tous ces dispositifs sont autant de rampes de lancement, inédites, pour le développement des innovations.
6) Une capacité d’innovation du Pôle encore renforcée. Avec 140 projets de Recherche rassemblant 270 millions d’euros, véritable colonne vertébrale du Pôle, les nouveautés sont nombreuses.Une 8ème université, l’Université Paris Sud, sur le Plateau de Saclay, est devenue membre du pôle. Le Congrès IFSCC 2014 a décerné le réputé prix de l’innovation au projet FUI « PERFUGARD » labellisé par la Cosmetic Valley. Elle rentre ainsi dans le premier cercle de la recherche cosmétique mondiale. Une plateforme nationale Innovation pour les TPE/PME de la filière est à l’œuvre depuis cette année. Initiée par la Cosmetic Valley, elle est portée par « LVMH Recherche » à Saint-Jean-de-Braye, « Spincontrol » et « Langé ». Elle est labellisée par le programme « Investissements d’avenir ». Cette plateforme d’innovation est ouverte à toutes les TPE et PME de la filière française de la parfumerie-cosmétique pour y développer leurs projets.
7) Des congrès scientifiques de plus en plus nombreux et variés.Après les congrès « Enjeux réglementaires » et « Cosmétopée » à Chartres en Eure-et-Loir, « Beauté&Packaging » au Vaudreuil dans l’Eure, « Cosm’Innov » et « Connexions R&D » à Orléans dans le Loiret, « Cosmetic&Sensory » à Tours en Indre-et-Loire, deux nouveaux congrès ont vu le jour : « Olfaction&Perspectives » à Paris, « CO.ME.T/Tests et Mesures » à Cergy-Pontoise. C’est une animation territoriale soucieuse de valoriser les savoir-faire de chaque région. C’est également une façon de préparer l’avenir.
8) L’implantation de nouvelles usines de cosmétiques en France. « Guerlain » a installé à Chartres son usine de production des cosmétiques, « La Ruche », inaugurée en 2015 par le Premier Ministre, employant 400 personnes et disposant des dernières technologies scientifiques et environnementales. Dans le Val d’Oise, à Frépillon, le japonais « Daito Kasei Kogyo », fournisseur de matières premières, a investi 12 millions d’euros dans sa nouvelle usine. A Nogent-le-Rotrou, le site de production du groupe « Marie-Laure PLV » s’étend désormais sur plus de 20 000 m². Ce sont trois exemples parmi d’autres et de nombreux emplois.
9) De nouveaux services pour les adhérents et partenaires. La Cosmetic Valley développe des programmes d’accompagnement aux PME. Avec les programmes « Cosm’élite » et « Cosmet’up », ses services permettent de suivre les parcours de croissance dans leur ensemble : performance industrielle, accompagnement juridique/propriété industrielle, développement marketing, démarche d’innovation, développement commercial à l’export. La Cosmetic Valley joue également un rôle croissant en matière de formation. Un Catalogue de formations « métiers » et « générales », avec une trentaine de modules regroupés autour des thématiques Sécurité, Performance, Savoir-faire et Compétitivité, a été mis en place. Les rendez-vous sont réguliers et sollicités.
10) De nouvelles écoles spécialisées pour la filière. Deux écoles renforceront, dans les prochains mois, la filière et ses métiers, au cœur et avec le soutien de la Cosmetic Valley. Polytech Chartres ouvrira ses portes en septembre 2015 avec des formations dans le domaine du génie industriel appliqué à la cosmétique. L’École internationale d’Esthétique Parfumerie Régine Ferrere développe également une nouvelle antenne à Chartres.
11) Des contributions fortes à l’excellence environnementale. dans le cadre duprogramme « Cosmétopée » désormais intégré au projet international « Sud Expert Plantes », la Cosmetic Valley a noué une dizaine de partenariats avec des pays producteurs de plantes (Togo, Colombie, Niger, Chine, Corée du Sud, Japon, Vietnam...) afin de sauvegarder la biodiversité et de favoriser la recherche de nouveaux ingrédients ou principes actifs d’origine végétale. Le Pôle lance également en septembre 2015 « IMPACT+ », la première plateforme informatique nationale de mutualisation et d’échange des excédents de matières premières cosmétiques et d’articles de conditionnement des entreprises, dispositif inédit permettant de lutter contre les gaspillages. L’environnement est une préoccupation stratégique. La Cosmetic Valley a signé une charte « éco-responsabilité » dès 2009 et a permis depuis à 70 entreprises du Pôle de s’engager à ses côtés, instaurant le fameux classement de 4 niveaux de pivoines pour mesurer les progrès en termes de responsabilité environnementale de ses adhérents.
12) Des partenariats internationaux concrets et suivis. Qu’ils soient commerciaux et industriels, comme le partenariat de la Cosmetic Valley avec le Japan Cosmetic Center puisque trois échanges ont été organisés en 2014/2015 entre les PME des deux pays, ou qu’ils soient scientifiques et exclusivement centrés vers la Recherche comme le travail commun mené suite à une Mission R&D de 2014 entre la Cosmetic Valley, le DEST de Cergy-Pontoise et les chercheurs du cluster Québec International sur les mesures « optiques » des produits cosmétiques, la Cosmetic Valley poursuit sa construction à l’international. Un travail de fond est entrepris avec la Chine qui abrite désormais les deux plus grands rendez-vous de la profession à Hong-Kong et à Shanghai.
13) « Cosmetic 360 », une première mondiale.Après avoir organisé une centaine de pavillons français depuis 15 ans sur les salons à travers le monde (Cosmoprof, China Expo Beauty Shanghai, Beauty World Middle East Dubai, In-Cosmetic…), la Cosmetic Valley lance à Paris le salon international « Cosmetic 360 », vitrine internationale des innovations de la filière. La première édition aura lieu les 15 et 16 octobre 2015 au Carrousel du Louvre. 150 exposants sont déjà inscrits. Il sera inauguré par Matthias FEKL, Secrétaire d’Etat en charge du commerce extérieur. La France retrouve ainsi son salon international. Il est, grâce à la Cosmetic Valley, alors que jusqu’alors les salons de la profession en France ne l’étaient pas, à gouvernance française.
Pour son Président, Marc-Antoine Jamet, « la Cosmetic Valley est un outil exceptionnel, grâce à ses adhérents et à ses équipes, tourné vers l’excellence et l’innovation, producteur de croissance et d’emplois. Elle est un pôle de production industrielle et de recherche scientifique qui en fait une success story française et un leader international. »
LA COSMETIC VALLEY, TERRITOIRE DE DE RÉFÉRENCE DE LA COSMÉTIQUE MONDIALE
Créée en 1994, labellisée pôle de compétitivité en 2005, la Cosmetic Valley est aujourd’hui le territoire de référence de la cosmétique mondiale et le premier centre mondial de ressources en parfumerie-cosmétique. Plus d’un cosmétique sur dix vendu monde a été produit sur ce pôle qui s’étend sur trois régions - Centre, Haute-Normandie et Ile-de-France - et rassemble près de 800 entreprises de la filière Beauté ainsi que huit grandes universités françaises partenaires. Moteur d’une filière française leader sur lemarchéinternational, le pôle de compétitivité Cosmetic Valley incarne les nouvelles valeurs de la marque France » en matière de parfumerie-cosmétique : innovation, performance, sécurité des produits, respect de l’environnement.
Chiffres-clés (Juin 2015)
- 800 entreprises sur le territoire du pôle dont 78 % de PME et une quinzaine de grandes marques *.
- Tous les métiers de la filière cosmétique présents : matières premières et ingrédients, formulation, conditionnement, contrôles et tests, PLV, injection plastique, packaging, logistique…
- 8 universités : Orléans, Rouen, Tours/François Rabelais, Versailles/Saint Quentin-en-Yvelines, Le Havre, Cergy-Pontoise, Paris 13, Paris Sud. Des organismes de recherche de renom : CNRS, INRA, SOLEIL
- Une dizaine d’établissements de formation : ISIPCA, IMT, EBI, INSA CVL, France Business School …
- Le soutien de l’Etat et de 25 collectivités territoriales de 3 régions : Centre, Haute Normandie, Ile-de-France. Partenariats avec les régions Aisne, Aquitaine et Limousin.
- 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 70 000 emplois
- 200 laboratoires de recherche publics, 8 600 chercheurs, 136 cursus de formation,
- 140 projets de recherche collaboratifs labellisés (270 millions d’euros investis)
- 520 millions d’euros investis sur les territoires et 7 500 emplois créés sur les territoires depuis 1994
- 4 000 recrutements au cours des quatre dernières années, 1 500 créations d’emplois à l’horizon 2018
- Plus d’un produit cosmétique sur dix vendu dans le monde a été fabriqué au sein du pôle
* Guerlain et Dior (Groupe LVMH), Shiseido, Hermès, Nina Ricci et Paco Rabanne (Groupe PUIG), Lolita Lempicka (Pacific Création), Calvin Klein et Jennifer Lopez (Coty Prestige), Gemey-Maybelline et Yves Saint-Laurent Beauté (L’OREAL), Clarins, Caudalie, Chanel, Pierre Fabre, Yves Rocher ; multinationales implantées en France : Procter&Gamble, Reckitt Benckiser, Johnson&Johnson (Roc, Neutrogena).